J'ai une activité d'écriture journalière, j'essai d'écrire au moins une heure par jour.

Je vous propose ci-après des exemples de ce que j'écrit habituellement.

L’année 2025 est là depuis quelques mois, Mars, mon anniversaire est arrivé à une vitesse folle. Le 19 j’ai fêté mes quarante-trois ans, que le temps passe vite, en me retournant je vois les énorme progrès que je suis arrivé à faire. Dans mon enfance et assez de temps par la suite, j’avais peur de mes paires, je n’arrivais pas à me lier à l’autres. Aujourd’hui, je suis beaucoup moins timide et flegmatique, cela étant, j’ai généré, au fil du temps, une certaine anxiété sociale, m’interdisant tout contact avec autrui sans qu’une certaine appréhension ne gagne mon estomac. J’avais pour habitude de voir et d’appeler ma grand-mère maternelle tous les jours, rares étaient les périodes où nous ne communiquions pas. Aujourd’hui, cela fait plusieurs mois qu’elle nous a quitté définitivement, elle, qui m’a tant apporté et qui, s’est grandement occupé de moi durant mes heures les plus sombres, ne posera plus son regard si apaisant sur moi et, ne me prodiguera plus les conseils et les attentions si importante pour mon équilibre. Aujourd’hui, je peux l’affirmer, je suis seul. La solitude n’est peut-être pas une si grande fatalité, tant elle est propice à l’introspection et à la réflexion, je ne me suis jamais mieux connu que depuis que je suis isolé. Mais, parfois elle me pèse, tout mon être veux se révolter, crier au monde que je suis bien présent , que je suis là, palpable, vivant, mais tellement mort à la fois. Ma vie ne pourrait être satisfaisante à mes yeux, je suis peut-être trop exigeant, mais le mutisme forcé dans lequel je me trouve, ne me va pas. Pourtant, n’étant pas le roi du dialogue, cette situation pourrait sembler à un regard externe paisible, incapable de discuter, incapable de lien relationnel, je devrais selon une certaine logique m’épanouir dans ce manque de liens sociaux, pourtant je me pense prisonnier de mon propre caractère et, de ma nonchalance incontrôlable. Ma vie n’est faite que d’habitudes, j’aime le café, j’avais pris l’habitude d’aller au Starbucks du coin tous les matins, j’aime ma grand-mère, j’avais pris l’habitude de l’appeler tous les matin, pour ne pas qu’elle se sente seul et, pour qu’elle me tienne compagnie dans le même temps, mais elle n’est plus là, j’aime toujours autant le café mais, de ne plus pouvoir lui parler à généré un grand vide en moi, que peut-être, fatalement, je ne pourrais jamais combler. Avec le temps et l’acceptation, il est possible de cicatriser toutes lésions, mais, certaines blessures dans mon cas, (du fait que je n’arrive pas à oublier, j’ai trop de mémoire, si cela puisse être possible), ne se refermerons jamais. Bien sûr, ce que j’écris aujourd’hui est dicté par ma mélancolie ou mon état dépressif, appelez cela comme vous le voudrez, peut-être qu’un autre jour plus radieux, ma plume aurait pris une route totalement différente, cela étant, c’est ceci, aujourd’hui, ce que mon cœur me dicte. Le régulateur d’humeur que je prend tous les jours, sous la forme de deux petits comprimés, m’aide beaucoup dans ma quête de plénitude, mais malheureusement le traitement ne fait pas tout, je suis obliger au jour-le-jour de faire d’importants efforts qui, me procures beaucoup de contentement personnel, tant je vois que qu’ils ne sont pas vains.

L’humeur très changeante, je dois vivre comme cela depuis bien longtemps. Aujourd’hui est différent d’hier dans le sens où, je me sens apaisé, ce qui ne m’arrive pas souvent. À chaque jour correspond un état différent. Le lundi, j’ai régulièrement de l’appréhension, dû probablement à la réminiscence des jours d’école. Le mardi, mon appréhension s’estompe légèrement. Le mercredi, jour des enfants, je me lève tard car, le mardi soir tout est permis. Le jeudi, je ne prends pas de petit déjeuner, au final, comme tous les autres jours de la semaine. Le vendredi, mon cœur est léger comme un amour de jeunesse retrouvé. Le samedi, ma psyché est sur un nuage blanc voguant dans le ciel d’un bleu azur, donc je me laisse aller vers le dimanche où, la nuit tombée, je me sens un peu crispé, une nouvelle semaine va bientôt commencer. Avec le temps tous les maux passent. Avec des mots je passe le temps. Le regard d’autrui me comble de bonheur, quand pour une fois je peux y voir la pâleur d’un lendemain heureux. Venant de moi, j’active en vous peut-être une idée qui, faisant le tour de l’ionosphère, active en vous une autre vision de moi je l’espère. Dans mille ans, je ne serai plus ici, avoir pu partager avec vous cette instant qui m’a ravi, laisse dans mon cœur l’envi de ne pas vous oublier. J’oubli pourtant beaucoup de choses, dans le creux de ta main réside une force peu commune, l’espoir infini d’une réunion nocturne. Avec toi comme guide lors de notre union fugace, je n’ai peur ni de l’orage ni d’aucun rapace. Avoir pu dire que pour un court instant j’ai pu être à tes côtés, m’empli pour l’éternité d’un hydromel dont j’aurai pu m’enivrer, à la chaleur d’un de tes baisers. Avec du temps j’ai pu mieux te connaître, maintenant je sais que de tous mon être, je veux être à tes côtés, ne vous en déplaise, je fais selon ma volonté. La Lune m’en est témoin, je surmonterai chaque dune de ce désert aride au mille facettes importunes, pour te retrouver, toi furibonde mais pas livide, dans cette nébuleuse de personnes si souvent pernicieuses, je suis là, bois à ma source et, voguons de concert à travers cette myriade d’obstacles malheureux, si je suis avec toi, aucun navire et aucun carquois, ne pourra museler la ferveur qui sommeille en moi.